A cinq jours du début de la Coupe du Monde de Rugby en Nouvelle Zélande, direction le nord de l’Europe avec l’Irlande et l’Écosse.
A la huitième place du classement IRB, l’Irlande est le parfait outsider. Jamais gagnant mais souvent bien placé, le XV du trèfle manque parfois d’un peu de chance…Ironique.
La dernière coupe du monde (France 2007) fut un véritable cauchemar pour les hommes en vert. Deux défaites contre la France et l’Argentine en poules et retour à la maison.
Pour cette édition 2011, la bande à Brian O’Driscoll (112 sélections) semble être mieux armée pour passer les phases de groupes. La dernière victoire en date contre l’Angleterre en cloture du Tournoi des 6 Nations en est la preuve. De plus, le groupe C, avec l’Australie, l’Italie, la Russie et les États-Unis est la portée des irlandais. La qualification se jouera probablement face à l’Italie.
Le voisin écossais n’est pas en reste. Si le XV du chardon est mieux classé que l’Irlande (7e rang mondial), sa coupe du monde sera bien plus compliquée que celle des irlandais.
Les Ecossais ont toujours accédé aux quarts de finale de coupe du monde et cette année, cet objectif sera extrêmement dur à réaliser. En effet, la poule B est très relevée (Angleterre, Argentine, Géorgie, Roumanie et Écosse). Si la première place semble promise au XV de la Rose, la deuxième sera pour les Pumas ou l’Écosse.
Bonne nouvelle tout de même: Le peuple écossais et son rugby sont « habitué » à souffrir. Dans un pays où les stades ne sont jamais pleins, le rugby pro survit tant bien que mal à la rudesse de l’Écosse. Chris Paterson et ses 104 sélections sont là pour en témoigner.
A.PASCAL