Ce week-end, c’est le Six Nations et ça démarre fort avec France – Ecosse ! Il y a encore quelques années, ce match apparaissait comme une affiche fade du tournoi, comme un tour d’échauffement plus qu’autre chose. Mais avec les mauvaises performances du XV de France lors des derniers Six Nations et la nominations de Vern Cotter à la tête du XV du Chardon, ce France – Ecosse pourrait très bien nous réserver une surprise.
On prend les mêmes et on recommence
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On ne change pas une équipe qui gagne, voilà ce qu’à fait Philippe Saint-André pour le XV de départ. Seulement trois changements sont à noter : Rory Kockott, Rabah Slimani et Mathieu Bastareaud sont « de retour ».
En tout, cette équipe n’a que très peu changé par rapport à la tournée de Novembre. Brice Dulin et Sébastien Tillous-Borde sont les seuls absents des dernières listes communiqués par le staff des Bleus. Ils ont tous les deux été blessés et ne sont pas encore à 100% pour revenir. Grâce à ces blessures, Morgan Parra a pu faire son retour. Il n’avait plus été présent dans les listes depuis presque un an, à cause d’une très mauvaise saison l’année dernière : pépins physiques, cartons rouges et rumeurs sur sa vie personnelle (qu’il a depuis démenti). Il est de retour ce week-end, remplaçant contre l’Ecosse. Sa présence dans l’équipe pourrait se révéler très importante. Outre la volonté de prouver sa valeur à l’approche du mondial 2015, il connait aussi très bien le sélectionneur du XV du Chardon, Vern Cotter. Tout comme Benjamin Kayser, Wesley Fofana et Damien Chouly, les autres Clermontois de l’équipe de France.
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Vern Cotter, ce sera « à la vie, à la mort »
Sélectionneur de l’équipe d’Ecosse depuis près d’un an maintenant (il n’a rejoint la sélection qu’à la fin de la saison dernière mais il était déjà conseiller lors du dernier Six Nations) et avant cela, entraîneur de l’ASM Clermont Auvergne pendant huit années de bons et loyaux services, Vern Cotter a un très beau palmarès.
Arrivé en 2006 à Clermont, succédant à une ribambelle d’entraîneurs qui n’avaient pas réussi à rester plus d’une saison, il amène, dés la première année, l’ASM en finale (perdue) de Top 14 et de Challenge Européen (gagnée). L’ASM se retrouvera de nouveau en finale en 2008 et 2009, deux autres finales malheureuses, avant d’enfin ramené le fameux bouclier en Auvergne en 2010. Grâce à lui, l’ASM aura également participé à deux finales de Coupe d’Europe. Il aura laissé un impact important dans la structure auvergnate avec son assistant, Frank Azéma, désormais à la tête du staff de l’équipe clermontoise.
En 2014, il rejoint donc la sélection écossaise et est déjà l’auteur de cinq succès en sept matchs (de meilleurs stats que pour Philippe Saint André). Et pas des moindre : des nations de second plan, certes, pour les Etats-Unis, les Tonga (qui avait tout de même poser des problèmes au XV de France en 2011) et le Canada, mais surtout deux victoires importantes contre l’Argentine (ce que les Bleus n’auront pas réussi à faire). C’est le match contre les Allblacks à Murrayfield qui reste tout de même dans les mémoires. Ils ont fait trembler les néo-zélandais à domicile, chose qui n’était pas encore arrivée avant l’ère Cotter.
Source: rugbyrama.fr
« L’Ecosse reste une bonne équipe, avec ou sans Vern Cotter. Mais avec lui, ils seront meilleurs. Il va les transcender et les emmener dans un état de combativité et d’agressivité en haut du curseur », nous dit Benjamin Kayser. « Vern va tout tenter. Dans son amour et son historique personnel avec la France, ce serait très bien dans son tableau de chasse. Il va jouer ce match à la vie, à la mort…«
Ce match inaugural d’un Six Nations, ressemblant grandement à une répétition générale de la Coupe du Monde qui aura lieu dans six mois en Angleterre, nous réserve donc 80 minutes intenses et pleines de surprises.
France – Ecosse, à 18h00 au Stade de France, diffusé sur France 2
