Crédit photo : Gabrielle.
Samedi de rugby
Au programme : Castres-Toulon et Angleterre-Nouvelle Zélande ! Avec une amie, nous installons nos ordinateurs pour suivre les deux matchs en même temps.
Première fois
Ce voyage en Auvergne, ce voyage en terre peu connue, ce rêve, je l’ai réalisé ce week-end. Enfin ! Je suis entrée dans l’antre Jaune et Bleue, où tout est aux couleurs de l’ASM Clermont Auvergne, jusqu’aux toilettes. Ce samedi, le stade a ouvert dès 17h30 pour le match de l’équipe de France et je m’y trouve dès l’ouverture des portes.
Crédit photo : Gabrielle.
France-Fidji au Michelin pendant l’entraînement
Crédit photo : Gabrielle.
La première mi-temps du XV de France m’ennuie, en partie parce que je passe plus mon temps à observer ce chaudron qu’autre chose. Ce XV de France m’attire moins que cet endroit mythique dont j’ai tant rêvé. Les joueurs arrivent sur la pelouse et les échauffements commencent. J’avoue préférés regarder « mes » jaunes et bleus s’entraîner que voir les essais de Teddy Thomas et Wesley Fofana, et les 40 points inscrits par l’équipe de France. Même si le stade applaudis ces essais, l’expérience n’est pas au top (ce qui ne favorise pas la concentration sur ce match) : les commentaires sont remplacés par de la musique en seconde période, et les grands écrans ne sont pas assez grand pour apprécié le jeu que ce « nouveau » XV de France met en place.
Le pesage
Ce qu’il me manque par rapport à l’expérience télévisuelle, ce sont les commentaires. Lorsque l’arbitre siffle une faute, on ne peut pas entendre les décisions arbitrales, comme pour tout match au stade. Les décisions de l’arbitre peuvent être incompréhensibles, comme le carton jaune infligé à Aurélien Rougerie : sur les ralentis il apparaît comme vouloir sortir du ruck. Le public s’emballe et siffle l’arbitre alors que le capitaine du jour est simplement pénalisé pour fautes répétées (ce que j’apprends plus tard).
L’expérience en pesage est tout de même impressionnante. Certes debout depuis 17h avant l’ouverture des portes et pour France-Fidji, nous sommes proches du match et des impacts. On sent presque les joueurs être poussés par les chants des supporters. Ils passent les défenses parisiennes sous nos yeux et marquent les essais à quelques mètres.
Sept, chiffre divin
Crédit photo : Bruno Courteix.
Tout près de la pelouse, nous crions et chantons pour les soutenir dans les premières minutes difficiles du match, quand Jules Plisson passe son drop et qu’ils sont 6 points derrière les parisiens. Un essai de Fritz Lee et nous en sommes plus qu’à un point d’écart. Mais cela ne nous arrête pas de chanter et de crier pour pousser nos « jaunards ». Et puis ça réchauffe. Il ne fait pas si froid finalement en Auvergne !
Sept essais, c’est donc ce que les joueurs ont marqués, les jeunes et les moins jeunes : Peceli Yato, espoir, Napolioni Nalaga, figure désormais emblématique, Noa Nakaitaci, un autre joueur passé par les espoirs, et Fritz Lee, arrivé en joker médical, désormais titulaire (presque) indiscutable. Des doublés pour tous, sauf Nakaitaci, son deuxième essai est refusé pour hors-jeu d’Aurélien Rougerie. Brock James aura moins été en réussite mais ses coéquipiers auront marqués les points qu’il fallait. Ils repassent 1er au classement du Top 14, avec le bonus offensif, 3 points devant Toulon qui avait perdu contre Castres plus tôt dans l’après-midi du samedi.
La troisième mi-temps au H-Park
Crédit photo : hpark.fr
Centre de rugby indoor créé par Aurélien Rougerie qui abrite également un terrain de squash, une salle de séminaire, un restaurant et un bar. Certains joueurs comme Julien Pierre, Loïc Jacquet, Ludovic Radosalvjevic et Brock James viennent célébrer leur victoire. Thibault Privat est également présent, il leur avait promis de venir après son match avec Montpellier. Certains supporters les dérangent pour quelques photos qu’ils acceptent avec le sourire. Aurélien Rougerie est également présent, comme le patron qu’il est, et aide son staff à la fermeture du bar.
Il n’y avait déjà plus de tapas lorsque nous sommes arrivés (au plus grand malheur d’une de mes amies). La musique qui passe doit être une playlist de « Roro », avec beaucoup de disco et de musique d’avant les années 2000. Dreams are Made of This ou Gimme a Man after Midnight sont celles qui m’ont marqués. Mais l’ambiance y est très agréable, surtout un soir de victoire !
Une autre belle expérience, que je recommande !
Clermont-Ferrand, une ville empreinte de son histoire
Je passe le reste de mon week-end prolongé à Clermont-Ferrand, je teste le Délirium Café (qui appartient à Thomas Domingo), je vais voir Interstellar (très troublant mais le sujet de fond est oublié à la fin) et je visite cette ville historique, marquée par trois personnages : le pape Urbain II, Vercingétorix et Aurélien Rougerie ! Non, il n’est pas encore entré complètement dans l’histoire, le troisième, c’est le penseur et inventeur Pascal (sans qui nous n’aurions pas de calculettes mais de charmantes migraines).
J’ai évidemment complété ce « pélerinage » par de nombreux passage Place de Jaude qui avait abrité, selon l’ASM Clermont Auvergne, plus de 70.000 personnes le lendemain de la victoire des Clermontois en finale de Top 14 en 2010. Au vue de la taille de la place, je ne sais pas comment ils ont pu y accueillir autant de monde.
Crédit photo : Gabrielle.
