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Fin de serie pour le Racing-Métro 92

Par Alexis Pascal, le 04-01-2010

113_Nallet_jpg,auto,630,405,90Le Racing-Métro 92 n’est pas parvenu à ajouter une dixième levée à sa fantastique série de victoires. Les Ciel et Blanc se sont en effet inclinés à domicile face au CS Bourgoin-Jallieu (17-18) pour le compte de la 17ème journée de Top 14, glanant tout de même le point de bonus défensif.

Les enfants ne leur ont pas tenu rigueur. Invités à rejoindre leurs idoles en tribune pesage à l’issue de la rencontre pour une photo souvenir, les joyeux bambins se sont prêtés au jeu, des étoiles plein les yeux, malgré la défaite.
 

Pourtant, la déception était palpable, et légitime. Car, s’il convient de n’enlever aucun mérite aux Berjalliens, sûrement auteurs d’un de leurs meilleurs matchs de la saison, le Racing, lui, peut se mordre les doigts d’avoir laissé échapper un dixième succès consécutif. Sûrs que Lionel Nallet et Sébastien Chabal avaient rêvé d’autres retrouvailles avec le club de leurs débuts.


Mais cette victoire, les Ciel et Blanc auront eu à leur portée, et ce malgré qu’ils n’aient jamais pris l’avantage au cours de la rencontre !
Menés au score 0-11 après seulement un quart d’heure de jeu, les Racingmen ne se remirent en fait jamais de cette entame catastrophique. Ce début de rencontre, Bourgoin, à l’inverse, l’avait parfaitement négocié. Dans le sillage d’un Benjamin Boyet royal, les Berjalliens campaient dans le camp adverse, et mieux, capitalisaient. Boyet ouvrait le feu sur pénalité dès la 3ème minute, puis se trouvait à l’origine du premier essai de la rencontre inscrit par Camille Levast au bout d’un beau mouvement collectif (11′), avant de passer un drop (14′).
Sonnés, groggys, les Racingmen réagissaient suite à l’entrée en jeu de Wisniewski à la place de Julien Saubade (26′). Seulement sept minutes plus tard, « JW » se trouvait à l’origine de l’essai de Johnny Leo’o. Parti en débordement sur l’aile droite, il servait Lionel Nallet à l’intérieur qui offrait la gonfle au Néo-zélandais qui partait aplatir en coin (33′, 7-11).
Revenu dans le match, le Racing semblait alors avoir trouvé la bonne carburation. Mais Boyet continuait d’orienter à merveille le jeu de son équipe, tandis que Fabien Fortassin ratait un drop facile, concluant une première période difficile pour lui au pied (2 pénalités et un drop ratés).
Clairement, le bilan de ce premier acte était insuffisant. Dominés en conquête, débordés plus que de coutume en défense, incapables d’imposer leur jeu, on attendait donc une réaction des hommes de Pierre Berbizier en seconde période. Elle vint, mais trop tard.
Quand Wisniewski, dans la foulée de deux pénalités ratées (58′, 60′), s’arrachait pour inscrire son deuxième essai de la saison (61′) puis claquait un beau drop, ramenant les siens à un point, le mal était malheureusement déjà fait (67′, 17-18).
En effet, l’entame de la seconde mi-temps n’avait que trop ressemblé à la première pour espérer mieux. Sous les yeux de 9200 spectateurs médusés, Boyet (encore lui !) était d’abord stoppé à quelques centimètres de la ligne (44′), mais pas Albert Vulivuli, servi intérieur par… Boyet, qui plongeait avec gourmandise entre les poteaux pour le deuxième essai des Ciel et Grenat (50′, 7-18). Les Berjalliens marchaient sur l’eau.
La fin de rencontre, plutôt à l’avantage du Racing, ne les fit pas revenir sur terre. Même réduit à dix suite à l’exclusion de Vincent Pelo (65′), même réduit à simuler les mêlées, Bourgoin parvint à résister. François Steyn, d’une pénalité de 52 mètres (77′), puis Wisniewski sur un drop (80′), eurent bien l’occasion d’arracher la décision, mais il était écrit que la série avait atteint sa fin.
Les regrets, nombreux, ne manqueront pas les jours prochains. Défaillants dans l’application de leur triptyque fétiche; défense, conquête, occupation; en panne de réalisme (21 points laissés en route au pied), les coéquipiers de Lionel Nallet ne pouvaient espérer mieux. Reste maintenant à oublier ce revers et à se focaliser sur le déplacement à Perpignan vendredi prochain. On dit que les grandes équipes ne perdent jamais deux fois d’affilée. Chiche ?

Alexis Pascal

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