Rapport de force inversé
Ce derby francilien s’annonce électrique : le rapport de force entre le Stade français Paris et le Racing Métro 92 s’est tendu ces deux dernières années mais il tend aujourd’hui à s’inverser. Le Stade Français, treize fois champions de France (dont 4 titres depuis le début des années 2000), est aujourd’hui 6ème au classement du Top 14 et ne participe qu’à la version Challenge Cup de la nouvelle Coupe d’Europe. Alors que les Racingmen, 3ème derrière le Rugby Club Toulonnais et l’ASM Clermont Auvergne, les deux équipes incontournables de ces deux dernières années, participent, eux, à la version Champions Cup de cette nouvelle Coupe d’Europe. Les deux derniers derbys se sont terminés sur deux victoires du Racing Métro 921.
Les parisiens sortent d’une défaite à l’extérieur contre le Stade Toulousain, les Racingmen, eux, viennent d’écraser le CA Brive avec bonus offensif à domicile. A un point d’écart au classement général du Top 14, ce derby peut s’avérer déterminant pour le Stade Français pour rester en haut du tableau.
Deuxième mi-temps déterminante.
Le Racing Métro 92 démarre habituellement ses matchs agressivement, marquant plus d’un tiers de leurs points dans les vingt premières minutes. Ils perdent un peu de rythme et ne marquent que très rarement en fin de première période, ayant souvent un avantage au score à ce moment-là du match. Les débuts lents et poussifs du Stade Français leur conviendront donc parfaitement, ces derniers ne marquant en moyenne qu’à peine 1/5 de leurs points. Les parisiens se reprennent très souvent dès le début de la seconde période, marquant près de 35% de leurs points entre la 40ème et la 50ème minute des matchs. Au vu de leurs derniers matchs, les Racingmen, réguliers sur toute la durée du match, sauront avoir du répondant et marquer même dans les dernières minutes du match.
Mais ne vendons pas la peau de l’ours avant de l’avoir tué, le match a lieu samedi 11 octobre, à 16h45 (il sera fini à temps pour France vs. Portugal) et ce seront bien des joueurs sur le terrain et non des statistiques.
122-32 au Stade Jean Bouin le 29 mars 2014, 16-12 au Stade de France, le 16 octobre 2013.
