Ce que l’on peut retenir de ce match hier c’est que le PSG a « presque » gagné et qu’ils auraient mérité cette victoire, qu’ils ont « presque » marqué les points suffisants. Au bout du compte, un match nul qui leur rend la tâche plus difficile pour le match retour le 11 mars.
La défense, pièce maîtresse
Le défi lancé par les parisiens en fin de semaine dernière par Paris a finalement été remporté en partie par les Anglais. La défense de Chelsea avait bien fait le déplacement et a su contrecarrer les plans des parisiens. Malheureusement pour eux, le goal londonien était en veine hier soir, arrêtant la tête de Matuidi dans les premières minutes de jeu. Zlatan Ibrahimovic n’aura pas non plus su déjouer ce gardien, même si, de nouveau, Matuidi l’avait bien servi. Les Blues s’installe dans le camp français sans pour autant être très dangereux. La défense alignée par José Mourinho ne frappera qu’une seule fois du match : à la 36ème. Les parisiens qui nourrissaient quelques espoirs avec les jeux de jambes d’Ibrahimovic les ont vu mourir dans leur propre cage.
Paris au niveau
Les parisiens n’ont pas non plus été dépassés par les talents de Blues. Edinson Cavani répond à l’ouverture du score à la 54ème minute. Et durant toute la seconde mi-temps, Paris s’acharne à déjouer cette défense anglaise. Zlatan Ibrahimovic la coiffe même au poteau plusieurs fois mais aucunes de ses frappes n’atteindra le filet pour marquer un deuxième but synonyme de victoire.
Il faudra encore augmenter leur niveau de jeu s’ils veulent avoir une chance d’atteindre les quarts de finale de la Ligue des Champions. Réponse le 11 mars en Angleterre.
Autre fait du match
Le match a été marqué avant même son coup d’envoi par des supporters de Chelsea chantant des chants racistes et harcelant un homme noir, le poussant, par deux fois, à sortir du métro. Le club a rapidement condamné ces actes mais pourrait recevoir un avertissement de l’UEFA et peut-être même une amende après visionnage de la vidéo que The Guardian a diffusé sur leur site internet. Le match avait d’ailleurs été classé à risque par les autorités, déployant plus de 800 policiers sur les lieux et dans la capitale pour prévenir des éventuelles bagarres entre les hooligans anglais et parisiens.
