Le monde du monde du sport français et international à rendu hommage, ce week-end, au journal Charlie Hebdo, cible d’une attaque terroriste le 7 janvier.
« Nous sommes tous Charlie »
La Ligue de Football Professionnel et la Ligue Nationale de Rugby avaient annoncé dés mercredi qu’une minute de silence serait respectée sur tous les terrains lors des matchs du week-end. Les joueurs ont en plus portés (pour la majorité) un t-shirt floqué de « Nous Sommes Tous Charlie« . Le Stade Mayol du RC Toulon a pour sa part décidé de transformer la minute de silence en minute d’applaudissement et leur fameux Pilou-Pilou s’est terminé sur un « Parce que Charlie », scandé à trois reprises, à la place du traditionnel « Parce que Toulon ». L’équipe de France de Handball, qui disputera la Coupe du Monde de Handball à partir du 15 janvier, a également rendu hommage à Charlie Hebdo en se recueillant avant la rencontre et lors de la conférence de presse à travers Claude Onesta. « Je Suis Charlie » avait aussi été inscrit dans la neige sur une des pistes de la Coupe du Monde de combiné nordique à Chaux-Neuve.
A l’étranger, les matchs de Liga en Espagne ont aussi observé une minute de silence. La Marseillaise a été jouée avant un match de Hockey de NHL au Canada (Montréal – Pittsburgh). Aux Etats-Unis, les joueurs français sont apparus sur les terrains de basketball avant un t-shirt « Nous Sommes Charlie« . De même, Alizée Cornet, en Australie, a accroché sur son sac de raquettes une feuille sur lequel elle a écrit : « Je suis Charlie ». Le Paris-Dakar au Chili a également rendu hommage en mettant en berne les drapeaux français. En Allemagne, l’équipe de France de Biathlon ont tenu tous les quatre une affiche « Je suis Charlie » lors de la remise de médaille.
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Dimanche, une vingtaine de présidents de fédérations ont participé à la marche républicaine à l’initiative du CNOSF. Le Président de l’IRB, Bernard Lapasset, de la LFP, Frédéric Thiriez, de la FFR, Pierre Camou et celui de la FFBB, Jean-Pierre Siutat étaient présents. Ils se sont tous réunis autour de Denis Masseglia, le président du CNOSF.
… tous ou presque
Plusieurs joueurs de football n’ont en effet pas porté le t-shirt floqué de « Nous Sommes Tous Charlie« . Aucune demande expresse de la ligue n’avait été exprimé, c’en était donc leur liberté. Cela ne veut en aucun cas dire qu’ils soutiennent l’attentat perpétré contre le journal.
Abdelhamid el-Kaoutari, le défenseur montpelliérain a affirmé l’avoir sous son maillot. Et Adama Coulibaly, Kenny Lala et Lamine Ndao ont simplement effacé le « Je Suis » avant de le porter à l’échauffement. Le gardien toulousain, Ali Ahamada a quant à lui refusé de porter le brassard noir comme ses coéquipiers. Le Président du TFC s’est d’ailleurs entretenu avec lui car il n’était pas satisfait de cette action.
« Je ne veux pas dire « Je Suis Charlie »
mais je suis pour la liberté d’expression. »
Abdeslam Ouaddou
Ces joueurs ont tous participé à la minute de silence et donc rendu hommage en mémoire des 12 victimes. Ils sont libres de choisir et d’exprimer cet hommage comme ils le souhaitent. Ils n’étaient pas les seuls à ne pas vouloir afficher ou dire « Je Suis Charlie ». A cause des dessins parfois plus que limite du journal, beaucoup d’internautes avaient utilisé le hashtag #JeNeSuisPasCharlie. Abdeslam Ouaddou, ancien défenseur et aujourd’hui entraîneur des moins de 17 ans de l’AS Nancy-Lorraine a d’ailleurs dit : « Personnellement, j’aurai porté un brassard noir et un t-shirt noir sans inscription, en mémoire des victimes. » Et c’est ce que l’OM a fait.
