Un boulevard pour l’OL…ou une nationale pour Quevilly et Ajaccio ?

Les corses n'ont pas volé leur qualif pour les demies. Photo: AFP/PASCAL POCHARD-CASABIANCA

Avant toutes choses je tiens d’ores et déjà à m’excuser pour le jeu de mots caché dans le titre de cet article mais la tentation était trop grande…Voila c’est fait.

Les quarts de finale de la Coupe de France de football se sont déroulés mardi 20 et mercredi 21 mars et les surprises sont de taille.
Valenciennes, l’OM, Montpellier et le Paris Saint-Germain ont tous les trois pris la porte.Montpellier et l’Olympique de Marseille se sont inclinés face à des équipes inférieurs puisque les clubs d’Ajaccio GFCO et de l’US Quevilly évoluent tous les deux en National, soit la troisième division !

Juste après la défaite des parisiens (1-3), le tirage au sort des demi-finales a eut lieu et voici le programme:
– Mardi 10 avril: US Quevilly (National) – Stade Rennais (Ligue 1).
– Mercredi 11 avril: GFCO Ajaccio (National) – Lyon (Ligue 1).

Du coup, on pourrai assister à une finale 100% Ligue 1 entre Lyon et Rennes mais…le raccourci serait trop facile. En effet, quand on voit comment Ajaccio et surtout Quevilly ont joué, une finale entre les deux pensionnaires de National n’est pas si dur à imaginer que ça !

Le carton Rouge

Lors de ces quarts de finale, le Paris Saint-Germain mais surtout Montpellier n’ont pas été à la hauteur de leur réputation.
Si Paris à cédé face à une équipe lyonnaise en forme depuis son élimination en Ligue des Champions (3 victoires consécutives toutes compétitions confondues), les montpellierains n’ont clairement pas joué le coup et se sont laissé dominé par de valeureux corses qui seront peut-être en Ligue 2 la saison prochaine (actuellement 2e). Les hommes de René Girard avaient sans doute la tête au prochain match de Ligue 1 prévu ce week-end face à Saint-Étienne.

Quoi qu’il en soit c’est ce qui fait le charme de la Coupe de France: des « petites » équipes remontées comme des pendules face à des grosses cylindrés un peu têtes en l’air et pas toujours impliquées.

A.PASCAL